C'Végétal

J’ai réalisé que je ne vous ai pas proposé de soupe depuis un moment. C’est pourtant la base (voire l’intégralité) de la plupart de mes dîners mais voilà, toute à mon excitation de retrouver les courges à l’entrée de l’automne, j’étais plus occupée à cuisiner simplement leurs belles saveurs qu’à imaginer de nouveaux mariages.

Maintenant que j’ai fait le tour et re-tour des veloutés de potimarron, butternut, patidou et autre courge musquée, je retrouve ma créativité et aujourd’hui, j’ai décidé de mêler le pâtisson (chair et graines) avec de jeunes pousses d’épinard et le coquin beurre de graines de courge que mon londonien de meilleur ami m’a dégoté chez Whole Foods Market (mon paradis de cuisinière ☺️). Autant le dire de suite, ce beurre est un délice et j’ai une grave tendance à en mettre dans tout en ce moment, légumes rôtis, gratins, pâtes, woks, mais je n’avais pas encore pensé à l’adjoindre à une soupe.

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J’ai testé moultes recettes de naans au fil du temps et à force d’enlever un peu de ceci et d’ajouter un peu de cela, je suis parvenue à la recette je vous présente aujourd’hui qui donne des pains moelleux et savoureux dont je n’ose pas dire que je les trouve meilleurs qu’au restaurant indien parce que vous allez me trouver présomptueuse 😊, mais vous jugerez par vous-même et vous me direz n’est-ce-pas ?

J’utilise chaque fois que possible ma machine à pain (MAP) parce que ça me barbe de pétrir à la main et que ça me met un chantier pas possible dans ma cuisine et sur moi (je ne suis pas toujours très habile… 😬) mais vous faites comme vous voulez bien sûr !
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S’il y a bien quelque chose que je ne mange pas souvent ce sont les friandises, mais l’on m’a gentiment offert une pâte de fruit de pâtissier hier et ça m’a donné comme une envie d’y revenir… à ma façon.

J’ai choisi la figue et la banane pour le contraste de texture, granuleuse pour l’une, onctueuse pour l’autre. Contrairement au pâtissier, j’ai comme à mon habitude drastiquement limité les sucres et n’ai utilisé que des versions non raffinées : dattes pour l’intérieur et sucre de coco pour l’extérieur. Evidemment, on ne retrouve pas pour cette raison la texture craquante due à la quantité colossale de sucre contenue dans la recette originale mais mes petites friandises à moi sont saines et légères, bien que parfaitement coquines.

J’ai utilisé des mini-moules à cake afin de réaliser de jolis carrés mais n’importe quel autre moule ou un bac à glaçons fera l’affaire. Je vous conseille cependant d’utiliser du silicone car la pâte est un peu fragile et n’aimera pas être brutalement manipulée.

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Ma recette de lardons végétaux m’a tellement plu (“In vegan tartiflette, we trust !”) qu’elle m’a donné des ailes et me voilà repartie en exploration culinaire. J’ai trouvé hier une magnifique frisée qui, de l’étal bio où elle m’attendait sagement, m’a crié « frisée aux lardons » !!! OK d’accord, le lardon je le tiens, il faudra qu’il soit fin et croustillant, je vais m’en sortir. Mais les oeufs pochés je fais comment ?

Evidemment, ça a commencé à envahir mes pensées. Avec le sel Kala Namak dont la saveur réplique celle de l’oeuf, je sais préparer d’excellents « oeufs » brouillés (la recette ici), mais de là à créer un blanc ET un jaune d’oeuf et les assembler, c’est une autre histoire. Non, pas une histoire, plutôt une aventure et moi les aventures, ça me passionne. Aussitôt intriguée aussitôt au travail de recherche : dans les recettes d’oeufs entiers véganes que j’ai étudiées (qui sont assez rares me semble t’il), point de sel Kala Namak, de l’agar-agar pour fabriquer le blanc d’oeuf (qui m’écoeure un peu) et des courges et épices pour le jaune. Rien qui m’ait particulièrement alléchée…

Je suis donc retournée à ma base de simili-oeufs : tofu et sel Kala Namak. Pour le blanc, j’ai utilisé notamment le tofu ferme afin qu’il se raffermisse à la cuisson. Pour le jaune, j’ai utilisé le tofu soyeux additionné d’huile de colza, de colorant alimentaire jaune et j’ai augmenté la dose de sel pour que la saveur soit plus puissante.  J’ai ensuite poché mon « oeuf » une fois reconstitué. Je n’irais pas jusqu’à prétendre que c’est une imitation parfaite, la texture du blanc est plus granuleuse que l’original, et la saveur plus discrète (l’inconvénient du sel Kala Namak est que c’est… du sel ! Augmenter la saveur d’oeuf implique de saler davantage et pour avoir déjà tenté l’expérience, elle n’est pas plaisante !). Toutefois, l’effet visuel et le goût sont sympathiques et l’addition du tofu dans la salade augmente sa valeur nutritionnelle.

En tout cas, je me suis bien amusée à préparer tout cela et j’ai pris beaucoup de plaisir à déguster ma frisée, on n’en demande pas plus nous autres les « mangeurs de salade » n’est-ce-pas ? 😀

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Les tartes salées sont pour moi une façon agréable de varier le style de mes repas et comme je prépare ma pâte moi-même à la MAP à la farine intégrale (la recette ici), elles ont une place honorable dans mes menus complets végétaliens. De plus, mon appareil à quiche (ici dans sa version crémeuse) est onctueux et goûtu, il gratine joliment et supporte très bien la congélation, ce qui me permet de disposer de parts de toutes sortes de tartes prêtes à réchauffer au four chaud en 5 mn (décongélation la veille au réfrigérateur sur une couche de papier essuie-tout).

Je découvre aujourd’hui le chou kale rouge et pour créer un contraste de couleurs et de saveurs, j’ai choisi le patidou qui est sucré et doux.

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J’ai taillé mon pied de menthe que j’ai rentré pour l’hiver (il déprime un peu du coup le pauvre) et comme j’avais de belles feuilles odorantes à disposition, il m’a fallu trouver comment les utiliser (je le sais que vous avez pensé : « mojitos !!! » 😂). Toute la journée, mon cerveau a ronronné en toile de fond : menthe + quoi ? Coco ? Orange ? Chocolat noir ? Citron ? » jusqu’à ce que j’ouvre le réfrigérateur et avise le beurre de cacao de la marque Rapunzel que j’ai trouvé récemment au rayon frais de mon magasin bio (le beurre de cacao, c’est mon jouet culinaire du moment, j’en achète et teste de toutes sortes, cru, pas cru, frais, pas frais, ma vie est passionnante ! 😏).

Ting ! C’était parti : menthe + chocolat blanc ! Comme support, j’ai choisi la panna cotta qui se prête aux arômes discrets, puisque je ne voulais pas utiliser trop de beurre de cacao qui est bien riche (prévoyez en conséquence des contenants plutôt petits ou ne les remplissez pas complètement).

Voilà donc une recette avec un contraste de saveurs inédit pour moi (je ne mange pas de chocolat blanc, le noir m’occupe assez…) et très sympathique, une texture onctueuse et gourmande, et un petit air d’été qui fait plaisir dans la grisaille !

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Pourquoi n’ai-je jamais préparé de tarte tatin alors que j’adore ça ? Je ne sais pas, la peur peut-être de la comparaison avec celle de ma Maman, délicieuse, parfumée et moelleuse… En début de semaine, l’envie m’est venue, et elle m’a tenaillée chaque jour durant lesquels j’ai compulsé des dizaines de recettes, certaines simples, certaines sophistiquées, certaines avec des ingrédients insolites. Comme à mon habitude, surtout pour les desserts pour lesquels je suis très modérément douée, je me suis tournée vers la simplicité : une pâte brisée, de la margarine, du sucre roux, des pommes et de la vanille, et hop au four.

J’ai réalisé une tarte fine car je la destine à un simple déjeuner qui ne se prête pas à un dessert trop lourd mais elle peut être adaptée avec des quartiers de pommes plus gros.

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Le risotto est l’un de mes classiques à la maison et je l’ai décliné aujourd’hui au riz long complet afin de renforcer son intérêt nutritionnel, ainsi que pour son léger croquant qui se marie bien avec l’onctuosité des champignons. Les cèpes et la truffe en font un plat élégant et savoureux qui plait aux végéta*iens comme aux omnivores (vous pouvez les appâter facilement rien qu’avec l’arôme dans l’appartement pendant la cuisson ! 😀).

Je n’avais pas de cèpes frais sous la main et ai donc utilisé la version déshydratée de la marque Cook qui ne m’a jamais déçue, ainsi que des truffes à l’huile en bocal.

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Le froid arrive, et avec lui me viennent des envies de plats réconfortants et parmi eux ces derniers jours, allez savoir pourquoi, de tartiflette. Je n’ai encore jamais testé de version végane, d’une part parce que les recettes de sauce fromagère que j’ai préparées jusqu’aujourd’hui ne m’ont pas vraiment enchantée, ensuite parce que je n’aime pas le tofu fumé généralement utilisé par les végéta*iens pour imiter les lardons.

J’ai fait des essais de lardons à base d’aubergine, de tofu nature mariné et de tempeh mais ils m’ont déçue. Or, ayant utilisé récemment les protéines de soja texturé -ce qui m’arrive assez peu- pour ma recette de Blanquette, cela m’a donné l’idée d’une énième tentative.

Mon verdict ! WOW !!! (oui je sais, ça n’est pas très modeste 😏). Les lardons de PST sont fantastiques et honnêtement, je pense qu’un omnivore pourrait se laisser duper s’il ne les voit pas de trop près car la saveur et la texture en bouche sont vraiment très proches des originaux (sans compter que la plupart des gens achètent des lardons en barquette qui sont une vraie cochonnerie, dans les deux sens du terme !). Ca m’ouvre une quantité de perspectives, entre la frisée aux lardons, les spaghettis carbonara, la flammekueche, la quiche lorraine, le chou au lard, ouh la la ça me met dans tous mes états !!!

Côté « fromage », pas de risque de berner un amateur de reblochon il ne faut pas exagérer tout de même, mais cette sauce est bien épaisse et gourmande, elle tient très bien la cuisson, gratine sympathiquement et a un bon petit goût fromager relevé par le vin blanc qui fait tout à fait le job.

Bref, ma tartiflette a parfaitement soulagé mon envie de recette montagnarde, tout ça avec une facture calorique raisonnable (contrairement à l’originale…). L’intérêt nutritionnel de ce plat est certes modéré mais je me rattraperai avec le dîner, c’est aussi simple que ça de manger végane et sain !

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Je suis sûre qu’une partie d’entre vous, chers lecteurs, va s’insurger contre cette recette qui s’inspire d’une préparation omnivore. Je ne veux heurter personne et vous invite donc pour cette fois seulement à passer tranquillement votre chemin (mais surtout, revenez me voir hein ? 😀). Il y a forcément parmi vous des végéta*iens qui se laisseraient bien tenter par une tartinade qui change de celles aux bonnes saveurs de légumes et légumineuses, voire qui, comme moi (oh la la, pourvu que je ne sois pas la seule au monde 😬), furent dans une autre vie une dévoreuse de pâtés de compétition… !

Je me suis inspirée pour cette recette des autres pâtés simili-carnés que j’ai testés et que je me prépare régulièrement (sans cependant le clamer sur les réseaux sociaux !) mais j’ai apporté des modifications pour obtenir la texture et la saveur que je recherchais. Notamment, j’ai utilisé de l’huile de coco désodorisée, largement dépouillé la recette d’aromates et préféré le sel à la sauce tamari que je retrouve généralement dans ces recettes.

J’utilise toujours la levure Red Star que je me fais amener de Londres et dont j’ignore si l’on peut la trouver en France. Elle a clairement une saveur de foie et je n’en ai jamais essayé d’autre pour ces préparations-là. Je serais intéressée d’avoir l’avis de ceux d’entre vous qui réaliseront cette recette avec de la levure alimentaire classique de chez nous.

Pour finir, j’ai poussé le vice 😏 jusqu’à couvrir ma mousse de « foie » d’une couche d’huile de coco (toujours désodorisée) pour réaliser une imitation visuelle parfaite mais c’est bien sûr son seul intérêt. Il en va de même du colorant alimentaire qui rosit légèrement la préparation.

Le résultat est tout simplement bluffant, la texture, la saveur, le bonheur, tout y est, et pas une plume n’a volé !!!

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