C'Végétal

La cuisine végane bio de Cécile

Buddha Bowl Experiment

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Buddha Bowl Experiment - C'Végétal

Bon les gars c’’est pas tout ça mais moi dans un mois et demi je pars à New York et il s’’agirait de commencer les préparatifs. Or, il semblerait que tout vegan qui se respecte là-bas doive faire ses délices de bols du dragon (buddha bowls) et comme il n’’y a pas moyen que je passe pour une gourde, je me suis un peu documentée sur le sujet et attelée à cette expérimentation de la plus haute importance.

L’’idée c’est quoi ? Un repas complet végétalien cru-cuit gai et élégant dans un bol nappé d’une sauce crémeuse et relevée. Alors, oui, d’’accord, nous les français on fait ça tout le temps sous forme d’’assiettes composées. Le hic ? Pas tendance, pas zen, pas New York, c’’est tout, il n’’y a pas à discuter.

Le contenu passe encore, à la limite personne ne t’’en voudra de vider ton frigo avant de faire les courses du week-end tant que tu arranges tout ça joliment. Mais le bol, les gars, là c’’est du sérieux : pour certains il évoque le moine bouddhiste de rouge vêtu qui accepte des laïcs qu’’il croise, muni de son précieux bol, l’’aumône de son repas. Pour d’’autres, c’’est la forme arrondie du bol (oups, j’’ai failli écrire saladier pour ne pas me répéter mais ça sent la boulette ça !) qui rappelle le ventre rebondi de Bouddha (je n’’avais pas vraiment remarqué qu’’il avait du bide mais admettons).

Quoi qu’’il en soit, le simple fait de substituer ce vénérable contenant (il va falloir qu’’il soit joli, je ne suis pas sûre de savoir pourquoi ça compte mais ça compte) à votre terriblement commune assiette d’’habitués des terrasses de bistros va vous transporter d’’un coup de baguettes dans les montagnes tibétaines sacrées pour le déjeuner, bercés par le son du vent sur la steppe et des grognements des yaks, c’’est pas la classe ça ?

Pour que la magie opère, il vous suffira de jeter (non, peut-être pas jeter, placer délicatement tout en respirant profondément et en insufflant des ondes positives) des quantités de légumes et de crudités (3/4 du bol), des protéines : céréales, légumineuses et oléagineux et enfin une sauce aromatisée et crémeuse (tahini, levure alimentaire, noix de cajou, citron, tamari, ail, huile, épices, etc.).

Ca n’’est pas tout, bandes de malheureux, n’’allez pas m’’avaler ça vite fait bien fait devant la télé ! Le bol du dragon se déguste en pleine conscience et avec gratitude dans une ambiance relaxante.

J’’ai l’’air de me moquer gentiment comme ça mais c’’est juste mon côté farceur (qui je le crains ferait très mauvais genre dans un monastère) car ça ne peut pas nous faire de mal de profiter pleinement d’un moment privilégié à nourrir notre corps avec plaisir n’est-ce-pas ?

Alors qu’’ai-je mis dans mon bol ? Tout ce que j’’avais au réfrigérateur ! Radis, carottes, chou rouge, oignon botte, laitue, tomates cerises, avocat et pousses d’’alfalfa et fenugrec. J’’ai ajouté à cette jolie verdure colorée un mélange tiède quinoa et trois lentilles et des arachides, ainsi qu’’une sauce à tomber à la renverse de bonheur faite de purée d’’amandes douces et de cacahuètes, de tamari et sauce soja sucrée, d’’huile de sésame, de citron et de coriandre.

L’’expérience était un délice, assise dans les herbes hautes en admirant les aigles planer dans un ciel pur tandis qu’au loin le son cristallin des cloches des moines annonçait la séance de méditation, ça enjolive sans peine un 1er mai pluvieux et froid à Levallois Perret…

Bonheur

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